Elle n'a toutefois jamais envisagé de ne pas venir au Japon. "Sur le plan mental c'est chaotique. Heureusement c'est la fin de la saison, alors je peux continuer car je n'ai pas d'autres échéances. Mais j'ignore si je ne vais pas aggraver le mal."

Il lui est difficile dans ces conditions de se fixer une ambition claire dans le Stade National: "Je n'ai aucune idée", ce qui montre sa perplexité.

D'autant que la saison a été longue. Le début d'année en salle avait été excellent et s'était traduit par une 5e place sur 60m à l'Euro d'Apeldoorn, agrémenté du record national (7.10) et d'une 7e place en finale du Mondial de Nankin.

La blessure l'a ensuite empêchée de confirmer en plein air.

La Limbourgeoise reste sur deux 20e places (demi-finaliste) dans ses deux précédents grands rendez-vous planétaires outdoor aux Mondiaux de Budapest en 2023 et aux Jeux de Paris un an plus tard.

Rani Rosius est aussi à Tokyo en tant que membre/capitaine des Belgian Rockets, le relais 4x100m. Elles ont pu travailler leur collectif lors du stage d'acclimatation organisé depuis le début du mois de septembre à Tokyo. Rosius devrait s'y aligner, en principe, sur une des deux sections de ligne droite, si ses tendons d'Achille l'y autorisent.