"J'espère qu'il ne pleuvra pas comme aujourd'hui", a-t-il souri, alors qu'un gros orage s'était déversé jeudi après-midi. "Je suis là pour une 4e finale mondiale consécutive", a avancé d'emblée Broeders. "Physiquement je me sens bien, et prêt à m'attaquer à mon record" (national situé à 5m85 qui remonte au 11 juin 2022, NDLR).

À l'inverse des JO, où il a échoué en qualifications tant à Tokyo, en 2021, qu'à Paris, l'année passée, les championnats du monde lui ont plutôt bien réussi avec une progression constante: 12e Doha en 2019 (5m55), 11e à Eugene en 2022 (5m70) et 7e à Budapest en 2023 (5m75).

Broeders a effectué un grand virage dans sa carrière, après l'échec parisien, en quittant l'entraînement du clan de "Mondo" Duplantis aux États-Unis. Il vit désormais à Heersum, aux Pays-Bas, en compagnie de sa fiancée officielle la phénoménale Néerlandaise Femke Bol. Le Louvaniste profite désormais du centre de préparation olympique des Pays-Bas de Papendal situé à dix kilomètres et s'entraîne sous la supervision du Néerlandais Rens Blum.

"C'est plus stable", reconnaît le trentenaire. "J'ai moins de voyages à effectuer (lors de la période de préparation, NDLR), je perds moins de sessions d'entraînement, mais j'ai aussi moins de chaleur. J'ai effectué moins de sessions qualitatives de saut cet hiver, je pense. Mais globalement c'est positif d'avoir un coach qui me suit de près."

Sa vie quotidienne a aussi bien changé en venant s'établir aux Pays-Bas. "J'ai toujours vécu à Louvain et là je suis dans un village de 3.000 habitants !"