"Je suis tellement content, on a travaillé très fort", a déclaré Van Wilder, à bout de souffle. "On a vraiment eu des journées de merde ces derniers jours. Aujourd'hui on s'est repris et on a montré de quoi l'équipe était capable. Il y a eu beaucoup de critiques ces derniers jours, comme quoi nous n'étions pas assez forts, blablabla... Aujourd'hui on peut dire 'allez vous faire foutre' parce qu'on gagne sur le Ventoux."

Trois jours après l'abandon du leader Remco Evenepoel, Soudal Quick-Step renoue donc avec la victoire. "C'est incroyable, je suis tellement content pour Valentin et toute l'équipe. Je n'ai pas les mots", a poursuivi Van Wilder. "J'avais roulé un peu au pied et ensuite il a attaqué. Il me disait qu'il se sentait tellement bien, ce qui n'était pas mon cas. Donc c'était facile de faire le choix de jouer sa carte. Je ne suis pas égoïste, si quelqu'un se sent mieux que moi je roule pour lui. C'est ce que j'ai fait. Après qu'il est parti, je suis monté à mon rythme."

Dans le final, Paret-Peintre a été lancé par Van Wilder. "Quand je les ai vus devant moi, j'ai poussé encore. Quand je reviens sur la tête dans le dernier kilomètre, le vent était de face. C'était une situation difficile pour Valentin parce que le maillot jaune revenait derrière. Je n'ai pas hésité et j'ai poussé à bloc jusqu'à la fin. J'ai entendu le speaker que Valentin gagnait, c'était incroyable."