"C'est dommage que cela se soit à nouveau reproduit", a déclaré le Danois. "Tout le monde a le droit de manifester, mais c'est dommage que cela doive se passer ici et de cette manière et que nous n'ayons pas pu terminer l'étape. Cela ne devrait pas arriver. Mes équipiers ont bien travaillé et j'aurais aimé récompenser leurs efforts dans le final de la course. C'est dommage que les fans de cyclisme espagnols n'aient pas pu assister à un final passionnant."

Dans un communiqué, Richard Plugge, le directeur de l'équipe néerlandaise, s'est adressé aux organisateurs: "Tant que les organisateurs de la course et l'UCI autorisent la tenue de la Vuelta, je suppose qu'ils peuvent garantir sa sécurité. Mais c'est déjà la deuxième fois qu'ils doivent revenir sur leur décision pendant la course, ce qui a un impact sur son déroulement. Je souhaite une fois de plus appeler le public à ne pas gêner nos coureurs et la course. Dans le même temps, j'exhorte les organisateurs à faire tout leur possible pour garantir le bon déroulement de l'événement en toute sécurité, afin que nous puissions tous profiter d'une bataille passionnante lors de la dernière semaine."

Mardi, lors de la 16e étape disputée en Galice, la montée finale de 8 km a dû être supprimée in extremis en raison d'importantes manifestations à trois kilomètres de l'arrivée. Sur une ligne d'arrivée improvisée, le champion de Colombie Egan Bernal (INEOS Grenadiers) s'est imposé au sprint, tandis que le leader du classement général Vingegaard a terminé avec son dauphin Joao Almeida (UAE Emirates-XRG).